CARNAVAL.

"Cabesas de Carneval de Desfile de Comparas", 2010, acrylique sur toile, 35 x 27 cm.

« La beauté est un appui préférable à toutes les lettres de recommandation. » Aristote.

Grosse tête.

La peinture intitulée "Cabesas de Carneval de Desfile de Comparas", a été peinte d’après une photo reproduite sur un site Web montrant les têtes en papier mâché du Carnaval de Negros y Blancos (du 2 au 7 janvier 2006), de San Juan de Pasto, département de Nariño en Colombie.

Traditionnellement, dans le christianisme, le carnaval marque la dernière occasion de célébration des aliments gras et autres avant l’entrée en carême, caro vale !, adieu la chair !

« Toute Nouvelle Année est une reprise du temps à son commencement, c’est-à-dire une répétition de la cosmogonie. Les combats rituels entre deux groupes de figurants, la présence des morts, les saturnales et les orgies, sont autant d'éléments qui dénotent qu’à la fin de l’année et dans l’attente du Nouvel An se répètent les moments mythiques du passage du Chaos à la Cosmogonie. (…) Alors les morts pourront revenir, car toutes les barrières entre morts et vivants sont brisées et reviendront puisqu'à cet instant paradoxal le temps sera suspendu et qu'ils pourront donc être de nouveau contemporains des vivants. » Mircea Eliade (1).

Jean-Bernard Pouchous - 2011.

Bibliographie :

-1-Mircea Eliade, Le Mythe de l’éternel retour, éd. Gallimard, 1969.