XXI e. siècle
Le XXI e. siècle ne fait plus la publicité pour les objets de consommation mais pour des objets de communication, il débute par le développement d'Internet et de l'informatique grand public ; dans les pays développés, l'ordinateur devient un élément plus essentiel dans le foyer qu'une télévision et la généralisation des téléphones portables.
Communication industrielle encore avec le développement et la miniaturisation des appareils électroniques ainsi que celui de la théorie des réseaux complexes. Complexe est également la confirmation de l’accélération du changement climatique de source anthropique et la diffusion progressive dans le monde des principes du développement durable et de la responsabilité sociétale.
"Mousse", 2010, Photo, acrylique sur toile, 35 x 27 cm.
« Désolé, mais nous ne retrouvons plus jamais les trente glorieuses ! Il faut donc trouver d'autres moyens de nous occuper, autrement dit de "sacrifier" notre excédent d'énergie. » Georges Bataille (1).
Une production de tautologies.
La peinture intitulée "Mousse", a été peinte d’après une photo imprimée dans un magazine de santé.
« Tous nos produits sont adultérés pour en faciliter l'écoulement et en abréger l'existence. Notre époque sera appelée l'ère de la falsification, comme les premières époques de l'humanité ont reçu les noms d'âge de pierre, d'âge de bronze, du caractère de leur production. Des ignorants accusent de fraude nos pieux industriels, tandis qu'en réalité la pensée qui les anime est de fournir du travail aux ouvriers, qui ne peuvent se résigner à vivre les bras croisés. Ces falsifications, qui ont pour unique mobile un sentiment humanitaire, mais qui rapportent de superbes profits aux fabricants qui les pratiquent, si elles sont désastreuses pour la qualité des marchandises, si elles sont une source intarissable de gaspillage du travail humain, prouvent la philanthropique ingéniosité des bourgeois et l'horrible perversion des ouvriers qui, pour assouvir leur vice de travail, obligent les industriels à étouffer les cris de leur conscience et à violer même les lois de l'honnêteté commerciale. » Paul Lafargue, Le droit à la paresse (2).
Jean-Bernard Pouchous - 2011.
Bibliographie :
-1-Georges Bataille, la part de l’art : La peinture du non-savoir, éd. L’Harmattan, coll. Ouverture philosophique, 2000.
-2--Paul Lafargue, Le droit à la paresse, éd. Mille et une nuits, 2000.