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May West.


"3 Pouchous", 1981, acrylique sur toile, 3 x (146 x 114 cm.)

« Détournez-vous de ceux qui vous découragent de vos ambitions. C’est l’habitude des gens mesquins. Ceux qui sont vraiment francs vous font comprendre que vous aussi pouvez le devenir. » Marc Twain (1835-1910), l’auteur de "Les aventures de Tom Sawyer", est né et mort les années de passages de la comète de Halley.


Grand magasin, grand magazine.

La peinture intitulée "3 Pouchous", est constituée de 3 toiles juxtaposées à l’horizontal.

Sur la toile de gauche nous voyons des légumes dont toutes les ombres et couleurs sombres et noires ont été remplacé par une incrustation de jaune d’or, barrée en diagonal d’un trait noir. L’arrière plan en haut est bleu cobalt. Sur la toile du centre nous retrouvons en arrière plan nos couleurs jaune et bleu et la suite du trait noir mais surplombé d’un portrait noir et blanc de May West (1893-1980) (1). Sur la toile de droite nous distinguons dans un cadre bleu dans l’angle en bas à gauche et noyé dans le jaune d’or, des talons aiguilles portée par une femme qui vient de perdre l’équilibre sur son pied droit. Tout le reste est couvert par la reproduction d’un coin de matelas posé sur un sommier avec la mention "3 Pouchous" écrite comme un nom de marque de fabrique dans un cartouche horizontal en bas à droite. L’actrice américaine May West reste le sexe symbole le plus fort des années 1920/1940. Sa réplique la plus célèbre vient du film de Lowell Sherman (1885-1934), "Lady Lou" (2), de 1933 (She Done Him Wrong) : « Is that a gun in your pocket, or are you just happy to see me? » traduit par : Là, dans ta poche, c’est ton revolver ou t’es juste content de me voir ? Lors de le seconde guerre mondiale, en référence à sa généreuse poitrine, les aviateurs de l’US Navy (3) avait surnommé "Mae West" leurs gilets de sauvetage.

Les Grâces incarnent le désir de l’homme et président ainsi à toutes les activités ludiques.

"Euphrosyne", est la joie poussée à son sommet, l’allégresse, la joie de vivre que l’on ressent en toute convivialité;

"Thalie", est la personnification de l’abondance, voire la surabondance, le trop-plein de vie, qui se prodigue par le don;

"Aglaé", ou "Pasithée" est la beauté dans ce qu’elle a de plus éblouissant, la splendeur. Il s’agit de la plus jeune, elle est aussi la messagère d’Aphrodite. Grande Déesse de la germination, de l’amour et des plaisirs de la chair mais aussi de l’amour spirituel, pure et chaste dans sa beauté. Aphrodite fut appelée Vénus chez les romains.

L’une des Grâces tient des roses, une autre, un dé à jouer, et la troisième, une branche de myrte ou alors, les trois tiennent chacune une pomme. Elle sont contraires aux soeurs des "Moires", les "Erinyes" ou "Furies" en latin, divinités de la haine et de la vengeance: "Tisiphone" la vengeresse du meurtre, "Mégère" l’ensorceleuse et "Alecto" l’implacable. Ces divinités vengeresses hideuses ont de grandes ailes, des serpents pour cheveux, des fouets et des torches et du sang qui coule de leurs yeux (4).

Mae West, grâce ou Erinye ?

Jean-Bernard Pouchous - 2008.

Bibliographie :

-1- Ursini, James, May West, éd. Taschen, 2008.

-2- Mae West, Lady Lou, éd. Nel, 2008.

-3- Jean Moulin, US Navy, t. 1 : 1898-1945, du Maine au Missouri, éd. Marines, 2003.

-3- Jean Moulin, US Navy, t. 2 : 1945-2001, de Nimitz au Nimitz, éd. Marines, 2004.

-4- Pierre Grimal, Récits et légendes de l’Olympe, éd. Larousse, coll. Dieux - mythes & héros, 2008.

L'AUTEUR
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80 X 40

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