BISES

"Ecureuils", 2010, acrylique sur toile, 16 x 22 cm.

« La réalité est à la fois multiple et une, et dans sa division elle est toujours rassemblée. » Platon (- 427/347 av. notre ère) (1).

Ecosystémique.

La peinture intitulée "Ecureuils" représente un couple d’écureuils communiquant perchée sur une branche. L'épargne est la partie du revenu qui n’est pas consommé. C'est la partie qui ne se détruit pas immédiatement. Elle nécessite un comportement qui inclut un sacrifice dans l'espoir d'obtenir un meilleur rendement futur. Toutefois, cette activité cache ses déterminants, ses conséquences échappent encore aujourd’hui à toute mesure globale. L’écureuil en est souvent l’animal symbolique. Cela vient sûrement de sa queue en panache, plumeau si caractéristique qui lui donne cette faculté à sauter de branche en branche. En raison de son mode de vie, l’épargnant semblent jouer des fonctions écosystémiques importantes, notamment en « oubliant » ses gains qui germent d'autant mieux, qu'ils sont parfois enterrés par ces étourdis dans des trous où elles sont mis en contact avec des champignons symbiotiques. Ils contribuent ainsi à la propagation de ces champignons dont certains ne font que des fructifications souterraines invisibles au promeneur. La symbiose est une association intime et durable entre deux organismes d’espèces différentes (hétérospécifiques) Les organismes sont qualifiés de symbiotes, le plus gros peut être nommé hôte (Caisse d’Epargne, banque, crédit …). La vie en association de différents organismes incluant le parasitisme. Aujourd'hui, la notion de symbiose est à tort restreinte aux associations à bénéfice mutuel et, dans son sens strict, de type obligatoire ; les symbiotes ne pouvant survivre séparément. En ce sens, la symbiose n'est pas une association à bénéfices réciproques (gagnant et gagnant) comme habituellement énoncé. Elle l'est dans le sens où « survivre c'est transformer les inconvénients en avantages et éviter que les avantages deviennent des inconvénients » pour éventuellement se survivre.

Jean-Bernard Pouchous.

Bibliographie :

-1-Luc Brisso, Jean-François Pradeau, Le vocabulaire de Platon, éd. Ellipses Marketing, 1998.