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Santi di Tito (1536-1603).


"D’après Santi di Tito - Machiavel", 2011, acrylique sur toile, 35 x 22 cm.

« Suivre la vérité effective de la chose » Machiavel.


La tactique.

La peinture intitulée "D’après Santi di Tito - Machiavel", été peinte d’après "Machiavel" (1580), huile sur toile de Santi di Tito (1536-1603), exposée au Palazzo Vecchio à Florence. Formé à Florence à l'atelier de Sebastiano da Montecarlo il y rencontre Agnolo Bronzino (1503-1572) et Baccio Bandinelli (1493-1560). En 1554, il s'inscrit à la compagnia di San Luca, la corporation florentine des peintres. A la renaissance une guilde de Saint-Luc aussi appelées corporation, confrérie ou compagnie de Saint-Luc, est une organisation corporative strictement réglementée de peintre, de sculpteurs et d'imprimeurs, active depuis le XIV e. siècle en Italie (Florence), dans les Pays-Bas (Bruges, Anvers, Utrecht, Delft ou Leyde), les pays rhénans et la France. Ces guildes prennent ce nom en référence à saint Luc l'évangéliste, le saint patron des peintres. Santi di Tito voyage à Rome du 1558 au 1564, où il peut s'affronter aux talents plus modernes du maniérisme, le classicisme des disciples de Raphaël et aux œuvres florentines de Francesco Salviati (1510-1563). Dans la ville papale, il œuvre dans les entreprises décoratives les plus importantes du moment, comme le Palazzo Salviati en 1559, le Belvédère au Vatican avec Niccolò Pomarancio (1561-1562), le Casino de Pie IV auprès de Federico Zuccaro (1561-1565). Revenu à Florence, il est accueilli à la cour des Médicis et participe activement à la vie de la compagnia di San Luca, en préparant les obsèques de Michel-Ange.Niccolò Machiavelli (1469-1527), est un des fondateurs de la pensée politique moderne, il fut secrétaire de la seconde chancellerie de Florence pendant quinze ans, il accomplit plusieurs missions importantes; par conséquent ses écrits théoriques sont constamment soutenus par des connaissances pratiques. Dans son chef d’œuvre Dédié à Laurent de Médicis (1449-1492), "Le Prince", publié en 1532, Machiavel décrit les différentes manières d’acquérir et de conserver un pouvoir personnel (1). Son analyse fait abstraction de toute considération morale, qui entraverait la liberté d’action du politicien. Pour le Secrétaire florentin, la politique est une technique : son seul objectif est d’adapter les moyens mis en œuvre pour atteindre un but donné à ce but lui-même. C'est un des livres les plus lus et les plus célèbres de toute l'histoire de la réflexion politique, la question centrale en est : prendre le pouvoir si on ne l'a pas ou le conserver si on l'a. En second lieu la politique est lutte permanente, mouvement incessant, création continue. La tactique de celui qui gouverne est aussi dans un mouvement sans fin : conflit pour l'expansion, défense contre les puissances adverses, sans oublier de tenir compte de l'opinion, des changements brusques et dangereux occasionnés par les passions du peuple. L'action politique est précaire et détermine son existence.

Jean-Bernard Pouchous - 2011.

Bibliographie :

-1- Nicolas Machiavel, Le Prince, éd. Folio, coll. Classique, 2007.


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