top of page

Peintures-Carcans


"Peintures-Carcans de Pouchous au musée de Villefranche sur Saône en 1976".

« En dressant des embûches à un autre on se tend un piège à soi-même.» Ésope.


Progrès.

La peinture intitulée: "A 10 km", sous entend donc une petite histoire assez bien illustrée par la photo de presse en N&B en bas de page et un article de la presse locale concernant cette exposition de groupe au musée de Villefranche sur Saône :

26-mai-1977 - Le Progrès – Villefranche-sur-Saône - AB 69 Page 8 bis- quotidien”. Minot, Hourdé, Pouchous : Trois démarches différentes pour exposition commune.

L’exposition qui se déroule, actuellement, au musée-centre d’arts plastiques de Villefranche risque fort d’étonner, voire de heurter les visiteurs amateurs d’un certain classicisme.

Car il n’y a pas une once de classicisme, en effet, dans la présentation de Minot, Hourdé et Pouchous. Le premier offre une démarche intéressante à travers une série de photogra­phies et de dessins, retraçant l’atmosphère nocturne d’un hô­pital psychiatrique, et le travail (toujours le même) d’un veilleur de nuit. Une tâche que Minot a bien connu lui-même et qu’il indique avec une précision dé­pouillée, en une fiche technique visuelle et auditive ne man­quant pas d’intérêt.

Hourdé élabore depuis trois ans un environnement en inté­rieur. Il reconstitue, pièce après pièce, un appartement, en y matérialisant des phantasmes et le particularisme de chaque endroit. L’environnement exposé au Centré d’arts plastique est une pièce de cet appartement.

Trois femmes;.statues de plâtre assises dans des lavabos y installent tout un déroulement gestuel évocateur. C’est étrange, peu esthétique (mais ce n’est pas ­là l’effet recherché), et pourtant intéressant dans la composition, dans le mouvement et l’attitude.

Reste enfin Pouchous. qui couvre avec ses carcans triangulaires une grande partie de l’exposition. « D’après une étude de la répartition de la couleur par les zones érogènes des acteurs d’un roman photo, les corps de mes peintures ont connu une redistribution de ces mêmes couleurs », précise lui-même l’artiste. « L’existence physique de l’objet présenté correspond avec son sens profond. Le support agit pour évoquer la forme, la toile pour évoquer le vêtement et l’épiderme, la couleur la température érogène ».

Okey ! On avait compris… « L’objet » étant femme, et le « carcan » étant ventre et sexe, on peut y chercher vainement le symbole, si ce n’est celui d’une vision fort peu originale sur le fond… » . « Le cadre de l’action médicale ou hygiénique, morbide ou vide, existe en fonction du multiple ou de l’identité questionnée », précise encore Pouchous qui nous offre c’est vrai un véritable cours d’anatomie féminine. Le petit Larousse illustré nous en offre autant ou presque, merci. (suite) Loin de moi de mettre à l’indexe, ce qui serait totalement sot. Mais M. Pouchous à une perception de « l’identité, des schémas, de l’environnement psychologique » de son sujet (je cite) vieille comme le monde. A moins que je me trompe, et que cette présentation soit surtout dénonciatrice. L’originalité eut été alors de présenter le sujet en question de façon nouvelle. Mais où est l’art dans tout cela ? C’est en définitive la question que je me pose… Et je ne me sens, ma foi, nullement obligée d’assortir ma visite de hochements de tête entendus et approbateurs pour suivre un courant d’idées.O.C.

L'AUTEUR
LIENS UTILES

80 X 40

ICONODULE

CRITIQUE

Par tags
Pas encore de mots-clés.
Nous suivre
  • Facebook Basic Black
  • Twitter Basic Black
bottom of page