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LUCAS CRANAC L’ANCIEN (1472-1553) - Autoportrait


"D'après Cranach - Autoportrait", 2010, acrylique sur toile, 35 x 27 cm.

« J'ai lu deux ou trois cents dissertations sur ce grand objet : l'âme, elles ne m'ont jamais rien appris.» Voltaire.


Humanisme.

La peinture intitulée "D'après Cranach - Autoportrait", a été peinte d’après "Autoportrait" (1550), huile sur panneau (67 x 49 cm.), de Cranach l’Ancien, (1472/1553), exposée à la Galerie des Offices de Florence.

Lucas Müller dit Lucas Cranach l’Ancien est né à Kronach en Haute-Franconie, Bavière, et mort à Weimar en Thuringe (1). Entre 1501 et 1504, il voyage dans la vallée du Danube jusqu’à Vienne, où il fréquente alors les milieux humanistes. Hans Cranach (1448-1491) est son père et aussi son professeur (2). Il peint pendant cette période d’apprentissage des tableaux d’inspiration religieuse. Dans la première partie de sa vie d’artiste son style, proche de celui d’Albrecht Dürer (1471-1528) et d’Albrecht Altdorfer (1480-1538), se caractérise par la prédominance des paysages agités, aux couleurs fastes, emplis d’une quantité de détails et de symboles, d’un lyrisme exacerbé, paysages quasi surréalistes où la tension psychologique est palpable, espaces vitaux dans lesquels s’insèrent avec harmonie des personnages élaborés et à l’expression énigmatique.

Lucas Chranach L'Ancien s’établit à Wittemberg (Saxe-Anhalt) en 1505 et devient peintre de cour auprès de l’électeur de Saxe Frédérix le Sage (1463-1525), il est anobli en 1509. Son activité change. Ses protecteurs, comme le cardinal Albert IV de Brandebourg (1490-1545) attendent de lui non seulement des retables et des portraits mais aussi des œuvres décoratives pour leurs fêtes et les intérieurs de leurs nombreuses demeures. Pour faire face à toutes les demandes, Cranach met sur pied un atelier où ses deux fils travaillent, Lucas Cranach le Jeune (1515-1586) et Hans Cranach (1513-1537).

Chranach crée aussi une figure féminine originale, idéale et stylisée sur des canons anti-classiques. Cette figure gracile représentée le plus souvent avec des déformations onduleuses qui a été interprétée comme une persistance du gothique ou une participation au maniérisme international. Le pouvoir de séduction de ses œuvres réside dans l'utilisation du pouvoir suggestif de la ligne sinueuse et du contraste des couleurs disposées en larges surfaces.

Jean-Bernard Pouchous.

Bibliographie :

-1- Erwin Panofsky, Trad. Marthe et Bernard Teyssèdre, L’œuvre d’art et ses significations, éd. Gallimard, coll. Folio Essais, 1995.

-1- Max J. Friedlaender, Jakob Rosenberg, Les peintures de Lucas Cranach, éd. Flammarion, 1978.

-2- Dictionnaire de l'art et des Artistes, éd. Fernand Hazan, 1982.

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