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FILIPPINO LIPPI - Portrait


"D’après Lippi - Portrait", 2011, acrylique sur toile, 35 x 24 cm.

« La sixième journée du Décaméron s'achève : la septième commence, en laquelle, [...] on devise des tours, que, soit amour, soit souci de leur propre salut, les femmes ont joué à leurs maris, au su ou à l'insu de ceux-ci. »

« La cinquième journée du Décaméron s'achève : la sixième commence, en laquelle [...] on devise de qui, provoqué, prit le dessus par un mot spirituel, ou encore de qui, par vive répartie ou prompte ingéniosité, évita perte, ou péril, ou risée. » Boccace, Décaméron (1).


Irréalisme.

Cette peinture intitulée "D’après Lippi - Portrait", est peint d’après "Portrait d’un jeune homme" (1485), Tempera sur bois (52 x 37 cm.), de Filippino Lippi (1457-1504), exposée à la National Gallery of Art, Washington D.C

Filippino Lippi travailla près de Botticelli. Ses œuvres de jeunesse, regroupées naguère par Bernard Berenson sous le nom du fictif Amico di Sandro, sont, en effet, très proches de celles de son maître, par leur charme et leur délicatesse nerveuse : "Vierge à l'Enfant tenant un livre", au musée de Berlin ; "Histoire d'Esther" représentée sur des panneaux de cassoni (coffres de mariage décorés), actuellement au musée Condé, Chantilly, au musée Horne, Florence, à la National Gallery, Ottawa, au musée du Louvre. En 1484,

"L'Annonciation" (en deux tondi) (musée de San Gimignano) montre l'évolution de sa manière personnelle : plis tumultueux des vêtements, insistance sur les petits objets décoratifs. En 1487, Filippo Strozzi le charge de décorer sa chapelle de Sainte-Marie-Nouvelle et, en 1489, il est appelé à Rome par le cardinal Caraffa, qui lui confie aussi le décor d'une chapelle à Santa Maria sopra Minerva. L'exécution de cette dernière commande retardera la décoration de l'église florentine qui s'achèvera seulement en 1502. À Rome, Filippino Lippi découvre, dans les vestiges antiques, une source nouvelle de motifs inédits, d'objets singuliers - « d'ornements bizarres », note Vasari - dont il se plaît à charger ses compositions. Il en résulte des visions étranges, parfois confuses, mais auxquelles leur irréalisme même donne une force singulière.

Jean-Bernard Pouchous - 2011.

Bibliographie :

-1- Boccace, trad. Giovanni Clerico, Décaméron, éd. Folio, coll. Classique, 2006.

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80 X 40

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