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GHIRLANDAIO - Autoportrait


"D’après Ghirlandaio - Autoportrait", 2011, acrylique sur toile, 35 x 27 cm.

« Ce siècle, comme un âge d’or, a restauré la lumière des arts libéraux qui avaient presque disparu : grammaire, poésie, rhétorique, peinture, sculpture, architecture, musique… Ce siècle semble être celui qui a permis à l’astrologie d'avoir droit de cité. » (1492) Marsile Ficin (1).


De vita coelitus comparanda.

La peinture intitulée "D’après Ghirlandaio - Autoportrait", a été peinte d’après "L'Adoration des mages" (1485/88), tempera sur panneau (285 x 243 cm.), de Domenico Ghirlandaio (1449-1494), exposé au Musée de l’Hôpital des Innocents de Florence.

La prédelle de l’"Adorazione dei Magi degli Innocenti" est l'œuvre de Bartolomeo di Giovanni qui étudia avec Domenico Ghirlandaio et devint ensuite son assistant ; il travailla également sous la direction de Sandro Botticelli.

Tous ces peintres qui incarnent à jamais la Renaissance étaient contemporain de Marsile Ficin (1433-1499) qui fut le précepteur du petit-fils de Cosme de Médicis (1389-1464), Laurent de Médicis (1449-1492), ainsi que du philosophe humaniste italien Jean Pic de la Mirandole. Ce grand érudit était venu avec son père à Florence lorsque celui-ci était venu exercer la médecine à l'hôpital Santa Maria Nuova. Le jeune homme se destinait à la médecine, mais ses études lui font découvrir la philosophie, vers laquelle le pousse l'humaniste Cristoforo Landino (1425-1498). Sa ville natale était Bologne, où il y étudia la langue grecque et la philosophie du grand philosophe de l'Antiquité grecque Platon, auquel il voua, pour le reste de sa vie, une véritable passion. Il étudia Galien, Hippocrate, Aristote, Averroès et Avicenne, c'est tout jeune encore, comme il le raconte lui-même dans les préfaces au "De vita triplici", traité philosophico-médical qui regroupe sous un même titre trois textes écrits à des dates différentes entre 1482 et 1489. Il y traite de philosophie scientifique commentant les "Énnéades" de Plotin dans le troisième et dernier livre "De vita coelitus comparanda". Ficin avait trouvé un second père « selon Platon » en la personne de Cosme de Médicis, banquier, lettré et fondateur de dynastie qui allait régner sur Florence avec le bonheur artistique que l’on sait.

Jean-Bernard Pouchous.

Bibliographie :

-1- André Chastel, Marsile Ficin et l’art, éd. Droz, 2000.

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80 X 40

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