top of page

LE PERUGIN - Marie-Madeleine


"D'après Le Pérugin - Marie-Madeleine", 2010, acrylique sur toile, 35 x 24 cm.

Ceux-ci lui disent : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » Elle leur dit : « Parce qu'on a enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où on l'a mis. » saint Jérôme, Vulgate.


Disciple.

La peinture intitulée "D'après Le Pérugin - Marie-Madeleine", a été peinte d’après "Marie-Madeleine" (1500), huile sur bois (47 x 34 cm.), du Pérugin (1448/1523), exposée à la Galerie Palatine de Florence.

Le Pérugin a peint cette "Marie-Madeleine" au cours de sa période florentine. Le tableau a souvent été attribué à Raphaël (1483/1520) comme le pendant du tableau "Le Jeune Homme à la pomme" (huile sur bois (47 x 35 cm.), de la Galerie des Offices à Florence, considéré comme le portrait du duc d’Urbino François Marie Ier. della Rovere (1490/1538). L'attribution au Pérugin est aujourd'hui communément acceptée par la critique moderne.

Dans ses premières œuvres, réalisées à Florence, Le Péruguin af­firme la pureté des volumes aux contours nets et la diffusion de la lumière. Ses recherches portent sur la monumentalité, le rythme des compositions et la situation des groupes de personnages dans l'espace notamment explicite dans la "Remise des clefs à saint Pierre" (1481/1482), de la chapelle Sixtine à Saint-Pierre de Rome.

Marie de Magdala appelée Marie-Madeleine ou Madeleine (1), est, dans le Nouveau testament, un disciple de Jésus qui le suivit jusqu'à ses derniers jours. Les quatre évangiles la désignent comme le premier témoin de la résurrection, qui fut chargée d'en prévenir les apôtres ; mais elle ne le reconnaît pas tout de suite, et essaie de le toucher, ce qui lui vaudra la phrase « Noli me tangere » (Ne me touche pas). Elle est le disciple femme la plus importante du Christ après sa propre mère.

Selon la tradition populaire chrétienne elle serait une prostituée mais selon les "Questions de Marie", qui date de la fin du III e. siècle, Marie-Madeleine est la partenaire sexuelle de Jésus. Ce texte est conservé par Épiphane de Salamine (v. 315-403), dans son "Panarion" (Catalogue des hérésies).

Dans "La Pistis Sophia" texte gnostique en copte datant de 350 environ, Jésus dialogue avec Marie-Madeleine comme avec les autres disciples durant les douze années qui suivirent la Résurrection.

Jean-Bernard Pouchous.

Bibliographie :

-1- Abdennour Bidar, Histoire de l’humanisme en Occident, coll. Le temps des idées, éd. Armand Colin, 2014

-2- Giovanna Nepi Sciré, La Peinture dans les Musées de Venise, éd. Place des Victoires,‎ 2008.

L'AUTEUR
LIENS UTILES

80 X 40

ICONODULE

CRITIQUE

Par tags
Pas encore de mots-clés.
Nous suivre
  • Facebook Basic Black
  • Twitter Basic Black
bottom of page