GIOVANNI BELLINI (1425-1516) - Saint Dominique
"D’après Giovani Bellini, Saint Dominique", 2011, acrylique sur toile, 35 x 22 cm.
« Pourquoi y-a-t-il quelque chose plutôt que rien. » (1718) Leibniz (1).
Venise.
La peinture intitulée "D’après Giovani Bellini, Saint Dominique", a été peinte d’après "Saint Dominique" (1515), huile sur bois (63,9 × 49,5 cm.), attribuée à l’atelier de Giovanni Bellini, exposée à la National Gallery, Londres.
Giovanni Bellini dit Giambellino est un peintre italien de la renaissance, considéré comme le précurseur de l’école vénitienne, dont l'œuvre marque la rupture définitive avec le style gothique, par son attachement à la rigueur géométrique, à travers des peintures qui estompe la différence entre monde sacré et profane.
Fils de Iacopo Bellini (1400/1470), Giovanni Bellini incarne avec un talent extraordinaire l’esprit de la renaissance italienne, mais toujours d’une manière adaptée aux traditions et aux goûts du milieu local.
Chef de l'École vénitienne de peinture, maître de Lorenzo Lotto (1480-1556), Giorgione (1477-1510), Titien (1488-1576), Sebastiano del Piombo (1485-1547) ou Palma il Vecchio (1480-1528), Giovanni Bellini a été longtemps considéré comme « le plus excellent peintre d'Italie ». Issu d'un milieu de peintres dont l’entreprise est parvenue à conquérir un monopole d’atelier à Venise, Bellini a longtemps vécu dans l'ombre de sa famille avant d'éclater au grand jour vénitien. "La Déploration du Christ", "La Vierge et l'Enfant", "La Madone grecque", ou encore la "Présentation au temple" et "Saint-Jérôme lisant dans un paysage", sont autant de scènes qui ont émaillé l'itinéraire de cet artiste, intimement lié à son temps. Maître des atmosphères étranges, parfois féeriques, toujours imprégné par la religion, Bellini a su rendre sur la toile sa quête absolue de beauté, annonçant l'avènement de la Renaissance (2).
Jean-Bernard Pouchous - 2011.
Bibliographie :
-1- Leibniz, Principes de la nature et de la grâce, éd. Flammarion, 1999.
-2- Anchise Tempestini, Giovanni Bellini, éd. Liana Levi, 1997.